Alternatif World présente sa sélection de livres féministes.
Une sélection de plus d'une centaine d'ouvrages traitant du féminisme.
D'Olympe de Gouges à Gloria Steinem, Mona Chollet en passant par Simone de Beauvoir et Antoinette Fouque, Florence Montreynaud, Inna Shevchenko, Virginie Despentes et temps d'autres. Du roman en passant par les essais, biographies et bandes dessinées...
Une très belle sélection d'ouvrages féministes dans toute sa diversité.
Alternatif World :
C'est un webmag, mais c'est aussi un collectif, une association d'intérêt général et solidaire.
Qui mènera divers actions, créations de festivals, expositions, de la prévention, organisation de conférences, débats,...
Les utopistes changent le monde, pas ceux qui marche au pas avec les
règles établies par ceux qui ont le pouvoir !
Nous luttons contre le racisme, l’anti sémitisme, les discriminations liées au genre :
la transphobie, l’homophobie, contre le sexisme, le harcèlement de rue, violences à
l’école, le patriarcat, contre l’exclusion et les discriminations et toutes formes
d’exploitations.
Écologiste , féministe, libertaire dans le sens que nous sommes pour la (les) liberté (s), et
tout comme pour la liberté d’expression.
Partons à la rencontre de l'autrice Anne-Marie Bougret autrice de l'ouvrage : Intrigue chez Virginia Woolf.
Bonjour Anne-Marie, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Anne-Marie Bougret, je suis née dans les années soixante à Montluçon. Pendant 30 ans et après une formation sur Paris, j’ai pratiqué la danse classique, moderneJazz et contemporaine à un niveau professionnel ; j’ai dirigé mon école de danse pendant 22 ans.
Comment vous êtes venue à l'écriture ? Et pourquoi ?
Mes pieds me faisaient mal et m’obligeaient à des périodes d’immobilité. Les livres sont venus à mon secours et m’ont évité de déprimer. Ils m’ont offert une scène immense où tous les mouvements étaient possibles… Après quelques années de lecture intensive, l’écriture s’est installée progressivement dans ma vie.
Vous avez écrit le livre : intrigue chez Virginia Woolf. Pourquoi Virginia Woolf? Et pas une autre femme féministe historique ?
En premier, son nom m’a plu. C’est un peu le hasard qui m’a guidée vers elle. Son aura inquiétante et son féminisme ont fait le reste. Plus je l’ai lue et plus cette femme, qu’on qualifiait de folle, m’a fascinée. Pourquoi elle ? Elle fut l’une des premières romancières à s’engager. J’aime son courage, sa faculté de se remettre en question, son extraordinaire clairvoyance, son humanisme et son talent.
Il me semble qu'il y ait une part de vous dans certaine personne ?! Comment les avez pensé et élaboré, ainsi que le décor et ambiance?
J’ai élaboré un séquencier, c’est-à-dire un plan où il y avait les grandes lignes de mon histoire. Je suis allée plusieurs fois en Angleterre, j’ai pu ainsi facilement mémoriser les lieux qui m’intéressaient. Je n’ai pas eu à me documenter sur Virginia Woolf ; je l’avais fait en amont par passion.
Parlez-nous de ce bel ouvrage et du message que vous désirez nous faire passer.
Mon message est un peu le même que le sien.
Méfions-nous des apparences, du formatage de l’enseignement, des idées reçues, de notre culture, soyons vigilants(e)s… Elle était pacifiste, féministe, et bien qu’on la soupçonnait d’être raciste ( parce qu’elle avait écrit une ou deux bêtises à propos de son mari), elle a tout de même épousé un juif désargenté à une époque où c’était plutôt mal vu.
Cet ouvrage est humaniste et féministe. Comme vous ?
Oui, je suppose.
Humanisme et féminisme, c’est comme racisme et sexisme, ça marche par deux.
Résumé de l'ouvrage: " Intrigue chez Virginia Woolf "
"Clara lit dans le journal que son amant est mêlé à une affaire de meurtre et de proxénétisme.
Un comble quand on est une fervente admiratrice de Virginia Woolf et de son féminisme avant-gardiste !
Pour tirer cette affaire au clair, elle entraîne sa vieille amie Sally dans une histoire qui les dépasse, à travers une région où rôde le fantôme de la célèbre romancière.
Clara parviendra-t-elle à échapper à la mafia, et à réhabiliter à la fois l’honneur de son amoureux et la mémoire de son égérie ?"
Le 29 juin, ce ne sont pas moins de 20 auteures (autrices) de romance FxF qui se mobilisent le même jour dans la francophonie pour venir à votre rencontre dans plusieurs villes de France ainsi qu'au Québec.
Venez rencontrer les auteurs participants dans les villes suivantes :
Homoromance éditions est une maison d'édition de livres LGBT francophones fondée en 2015 dans le Village Gay de Montréal qui a pour objectif de participer à l'émergence et à la visibilité de la littérature Lesbienne, Gaie, Bi et Trans dans la littérature au Québec et dans la francophonie. Homoromance éditions s'engage à célébrer chaque année les Fiertés pour plus de visibilité pour nos auteurs de récits LGBT. Les Fiertés sont un événement unique et incontournable à Montréal et sont l'occasion de découvrir et faire découvrir la littérature LGBT auprès du grand public.
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Ma maman à moi est le premier livre illustré bilingue français et anglais qui traite du #handicap d'un parent vue par les yeux de l'enfant. #MaMamanàMoi peut être utilisé pour tous types de pathologies, afin d'expliquer aux enfants ce que c'est de vivre avec un parent malade, et dédramatiser les actes médicaux, les hospitalisations, l'atteinte physique... Mais qui ne tombe pas dans patho. Un livre aussi bien pour les enfants que pour les adultes. Richement illustré de manière poétique et contemporaine.
Qui de mieux que des personnes concernées par le sujet peuvent le mieux en parler.
Rappelons nous que n'importe qui peut se retrouver handicapé du jours au lendemain suite à accident, maladie, ça concerne tout le monde, pas seulement ceux qui sont nés avec un handicap. Alors faisons que la société accepte les personnes vivant un handicap, et qu'ils puissent être comme tous. ✊
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Il peut être un bon outil #pédagogique
Pour les médiathèques, les écoles, les hôpitaux, centres sociaux,... Etc.
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Interview artiste : Claire auteure de « Maman trans »
Bonjour Claire
Pouvez vous vous présenter ?
Bonjour Florence, je suis Claire L., directrice artistique web Freelance, et j’ai repris le dessin (qui ne m’avait pas quitté) depuis janvier 2017 pour faire des illustrations et des bd. J’ai une fille de 10 ans, et je suis en couple avec une amoureuse merveilleuse.
Qu'est ce que « Maman trans » ?
Comment vous est venue l'idée de créer ce site magazine ?
Quel est son but ?
Maman trans est un bd blog, ou je partage des moments de vie dans notre cercle familial direct.
A l’origine Je cherchais des ressources pour accompagner ma fille dans sa compréhension de ma transidentité. Ce que j’ai pu trouver était en anglais (au mieux) et la barrière de la langue rendait le matériel pédagogique inutilisable directement.
Ma compagne m’a encouragé à partager mes dessins et avec son appui en feed-back sur les histoires, je me suis lancée, en juillet l’année dernière : le blog a un an.
Ce qui m’anime aussi c’est de montrer à quel point les relations entre les parents trans et leurs enfants peuvent être simples et saines.
Avec humour et tendresse je cherche à montrer des aspects de vie de famille, qui peut se compliquer vis à vis du monde extérieur quand on est trans.
Est ce vraiment actuellement encore un tabou les mamans trans ? Si oui, vis à vis de qui ?
Tout dépends de quel point de vue on se place. Aujourd’hui après toutes les démarches accomplies au niveau local, j’ai le sentiment d’être acceptée comme je suis tant au niveau de l’école de ma fille que de mon environnement social.
Ce point de vue est à la fois local et personnel. Et il s’est passé 5 ans avant d’en arriver là. C’est long 5 ans.
5 ans a être (presque) patiente avec mon entourage et accepter que les autres ne comprennent pas facilement ou immédiatement quand il s’agissait d’interlocuteurs / interlocutrices hors milieu trans.
Après si l’on élargit le spectre à la façon dont les personnes trans sont traitées dans les médias on peut observer des améliorations partielles depuis les prises de paroles d’ambassadeurs et d'ambassadrices d’influence, et des années de militances du secteur associatif.
Dans les médias, la presse etc on ne parle pas ou peu des parents trans, hormis sous l’angle du sensationnalisme, ou de la fiction (la formidable série d’amazon «Transparent » avec ses 4 saisons).
Trans lesbienne est, ou a longtemps été, un tabou, même parmi la communauté trans. Comment voyez vous les choses à l'heure actuelle ?
Là aussi tout dépend du point de vue duquel on se place. Je ne sors plus dans les boites ou bars du milieu trans / lesbien, entre vie professionnelle et vie de famille je suis devenue plutôt casanière . J’ai fréquenté les bars et soirées pourtant; seulement systématiquement je me suis retrouvée face à du manque d’information qui se traduisait par de l’irrespect. En France en tout cas. Soit ce n’était pas les bons choix d’espaces, soit il y a une ignorance caractérisée des LGB vis à vis des T.
Encore une fois c’est une expérience personnelle que je vous partage.
Je ne peux être que profondément dépitée quand je suis confrontée à des situations excluantes de la part de membres du drapeau arc-en-ciel entre eux. Il n’est pas rare que des personnes qui vivent l’oppression deviennent à leur tour oppresseur, je pense aux événements qui ont eut lieu en Europe qui visaient l’exclusion des femmes trans des espaces communs de lutte ou non, proclamations qui venaient de lesbiennes radicales.
Après j’ai fait quasiment autant de pédagogie dans le milieu lesbien que dans le milieu hétéro ...
Cependant pour ce qui est du milieu trans, je n’ai pas de souvenir de réaction vis à vis de ma sexualité. A tel point que … je n’ai pas dessiné sur ce sujet !
Où en est l'acceptation des parents trans par la société, et des enfants vis à vis des autres enfants ?
(Est ce plus facile pour les enfants , qui ne se font pas de cadeaux , que pour les adultes?)
Je n’ai pas suffisamment de recul pour répondre à cette question : parent & trans c’est tout frais pour moi, ça fait 5 ans.
Ma transidentité a été une excuse pour tenter de manipuler mon enfant dans mon entourage. Y compris à travers des démarches agressives juridiques. Heureusement L’amour est plus fort que tout !
La compréhension et le refus de se servir de ma fille comme un moyen de toucher mon ex conjointe aussi.
Utiliser un enfant contre un autre parent, rend les enfants très malheureux. Ils sont pris dans un conflit de loyauté. (je prépare en ce moment un mini dossier là dessus)
Finalement c’est le lot de nombreux parents divorcés.
En tout cas ca leur est préjudiciable et c’est dommage, parce que Les enfants ont un potentiel génial de compréhension et de découverte : on leur montre que les choses sont possibles et on contribue à leur ouverture d’esprit.
Sur le blog, la première stripe traite de ce sujet : ma fille ne savait pas et ne voulait pas, parler de ma transidentité à ses camarades. J’étais la tante ... moi j’aurais préféré être la grande sœur ! (Ahahaha).
Et puis ma présence, ainsi que celle de ma compagne, Marie (❤️), a beaucoup contribué à renforcer l’image de notre fiabilité de parents à ma fille.
Je pense que c’est un élément fort pour un enfant, un couple solidaire apporte de la sécurité quand il est là pour elle.
Enfin ma fille a sa subtilité, elle a 10 ans surtout, ça n’est pas simple de formuler concrètement des sujets qui la questionne. Et puis sa tendresse aussi, pour ne pas me blesser : le deadnaming ou le mégenrage elle sait bien ce que ça signifie.
Souvent, et c’est notoire, sa curiosité est accru pour les sujets qui nous concernent toutes les 3, quand nos vies intimes rencontrent des confrontations sociales, et son soutien est total.
De la part du personnel enseignant, de la direction de son école, une fois que les choses ont été dites, le respect est resté instauré.
Du côté des enfants, ce n’est même pas un sujet.
Tant mieux, en dialoguant en amont avec le personnel encadrant ça a pu court circuiter des attitudes déplacées.
Là aussi je pense que le ton est donné par les adultes.
Il y a eut de situations où j’ai dû agir (les insultes de parents vis à vis de moi lors d’une réunion parents prof). Heureusement il y a eut beaucoup de situations amusantes (la brochette de confidentes de ma fille qui me dévisageaient à la Sortie de l’école).
Et quelles sont vos influences et inspirations ?
Côté influences en bd, je fais partie de la génération pif gadget.
J’ai découvert après Charlier via Blueberry. puis l’incal, Hugo Pratt avec Corto Maltese et ses personnages si bien construits portants des caractères terribles, avec des vrais morceaux de Mythes à l’intérieur.
J’ai eut une période Spirou, Celui dessiné et scénarisé par Tome & Janry, que j’ai poursuivi avec le Petit Spirou, les albums sont d’ailleurs à la maison, ma fille les connaît par cœur.
Il y a une belle histoire sur la transidentité au milieu des chahuts d’enfants. (c’est publié au milieu des années 90)
Cailleteau & Vatine, m’ont transporté avec Aquablue, Vatine est resté en poster au dessus de ma table à dessin pendant mes études.
Le graffiti des années 80-90 m’a beaucoup influencé, le style simple et élégant de mode2 (ci-dessous), par exemple, pour l’élégance de ses personnages.
Thomas Ott, qui dessine sur de la carte à gratter, le seul en bd il me semble, pour son humour noir et corrosif, et la dynamique d'enchaînement de ses cases.
La personnage de Soda, par gazzotti, ce flic qui se fait passer pour un prêtre parce qu’il n’ose pas avouer son vrai métier à ses parents.
Tank Girl, de Jamie hewlett, une punk dans l’âme et en actes, pour son caractère Indépendant et l’abondance de gags graphiques.
Aujourd’hui je bloque sur Ms Marvel, qui a reçu le fauve du festival d’Angoulême, par Adrian Alphona. Les dessins d’une super héroïne sont à la fois innovants dans le style comics qui peut tendre vers des poncifs et j’adore observer des techniques incroyables de colorisation.
Je lis aussi beaucoup de Bd en ligne, Margaux Motin, Diglee ou Pénélope Bagieux, ressources à observer de près sur Instagram notamment.
Parlez nous de votre technique graphique ?
Comment travaillez vous ?
J’expérimente beaucoup de choses, je n’ai pas une mais plusieurs méthodes.
Quoiqu’il arrive c’est toujours crayon et quelque chose, encre ou aquarelle, poscas, encre acrylique ou ordi !
Pourquoi faire le choix qui est très répandu, de faire la mise en couleur sur ordinateur, plutôt qu'à la peinture ?
Le rendu final dépend seulement du support !
Pour le blog on est sur un rendu web, et je peux me lâcher sur les couleurs flash ! (Mon péché mignon :)
Il faut aussi prendre en compte le rythme de partage des histoires du blog : si je veux publier 1 fois par semaine j’ai besoin d’avoir un rendu conforme à ce que je vois directement, sans repasser par la retouche.
Pour l’histoire du Prince, j’ai conservé le trait au crayon et j’ai fait des « jus » d’aquarelle en camaïeu pour donner de la profondeur à travers la bichromie.
Pour Lou, les chroniques des sexismes ordinaires, j’ai privilégié le trait de crayon et j’ai travaillé les personnages discriminés avec des poscas et de l’encre acrylique rouge, au pinceau, pour les mettre en évidence.
Là le processus est plus long parce que je ne peins pas directement sur mes traits de crayons, je vais les scanner et les imprimer en noir et blanc. Ça me permet de dessiner les décors séparément, et de les ajuster sur ordi pour plus de souplesse.
Comment pensez vous faire évoluer le site et son contenu dans le temps ?
Avec tout ça, je verrais ai bien une BD.
Claire allez vous faire la BD ?
Le blog est ouvert depuis juillet 2017 et il y a plus de 20 stripes, sans les illustrations plus ponctuelles comme des fans art. En août j’ai refait le site entierement pour plus de confort de lecture et d’ergonomie. Toutes les esquisses, croquis et idées sont publiés sur le compte Instagram.
Si le blog partage des moments de vie, en plus, je voudrais qu’il y ait des ouvrages édités. En un an j’ai construit, en collaboration avec scénariste, éditeur et chercheur.e.s, 4 projets de bd et romans graphiques.
Le conte « le prince qui était malheureux » est destiné aux enfants entre 5 et 10 ans. (Les deux premiers chapitres sont sur le blog).
Ça me tiens particulièrement à cœur que cette histoire puisse être utile à d’autres familles pour se comprendre.
Le projet « Lou, chroniques des sexismes ordinaires », qui est d’abord une étude, présenté pour une exposition éphémère à la fondation EDF, en mai dernier, est aujourd’hui plus étoffé.
L’importance de l’identification de comportements sociaux stigmatisants, est une des valeurs à laquelle je suis attachée.
( extraits des dessins )
Enfin j’ai réalisé à quel point l’histoire LGBT, et particulièrement T, ne fait pas partie de l’histoire que l’on peut lire dans les livres officiels.
Cette censure de l’histoire commune contribue à une absence de repères.
Or c’est aussi grâce à l’histoire que l’on peut se construire, que l’on peut comprendre par où sont passés nos sœurs et frères.
Les personnes qui ont lutté, pour des droits, pour de la visibilité, sont remarquables.
Et raconter leurs vies, et ce à travers quoi elles sont passées est juste nécessaire.
Aussi bien pour une communauté que pour le grand public.
Personnellement c’est quelque chose qui m’a manqué durant ma transition.
Il s’agit de deux projets de romans graphiques aboutis, sur deux personnages que l’on a trouvé importants.
teaser :
Enfin, j’aimerais beaucoup faire un album qui regroupe les histoires de maman trans. Avec toutes les histoires déjà écrites qui ne demandent qu’à être dessinées, il y a la matière pour 2 tomes au moins!
Maintenant un ouvrage prend du temps à concevoir (une planche en couleur c’est une semaine de travail).
Il me reste à trouver des collaborations qui me semblent équilibrées pour pouvoir être publiées. Ca se construit bien, j’espère pouvoir vous en dire plus lors de mon intervention au salon du livre Queer, Queeres Verlegen 2018, à Berlin le 17 novembre. Venez me voir !!!
Le Lesbotruck+ c’est +d’espace + de liberté + de diversité.. C'est aussi une ouverture sur les autres parce que seul(es) il est impossible d’avancer.
Parce qu'il est important que les lesbiennes soient visible, osent parler, s'afficher comme tout le monde sans aucunes discriminations et préjugés. Les droits des femmes est un combat continuel et nous sommes encore loin de l’égalité parfaite avec les hommes. Les lesbiennes sont très peu visible, écoutées à l’inverse des gays qui ont toute la visibilité et pourtant ils ne sont pas les seuls dans LGBTQ+. Les femmes doivent s’exprimer elles-mêmes sur les sujets les concernant et être écoutées.
Petite présentation de l'association Lesbotruck+:
"Visibiliser toutes les lesbiennes dans leur diversité et lutter contre les violences et les discriminations en raison de l'identité de genre et des orientations sexuelles. Le Lesbotruck+ est une association de visibilité lesbienne qui s’attache à promouvoir la diversité de nos identités avec une approche féministe. Le but étant de représenter le mieux possible la diversité de notre communauté. Le tout dans une perspective féministe et en prenant en compte toutes les oppressions qui peuvent exister dans notre communauté."
Né dans l’urgence en 2015, le Lesbotruck est le seul char pour filles de la Marche des Fiertés parisienne. La Marche des Fiertés trouve son origine dans la Gay Pride qui est née après les événements de Stonewall (New York) en 1969. Au fil des années, le mouvement s’est amplifié et étendu à de nombreux pays, dont la France depuis 1981.
"Les actes LGBTPhobes sont toujours en hausse, les lesbiennes souffrent de discriminations particulières parce qu’elles sont identifiées comme femmes et homosexuelles; ou parce que leur identité et leurs expressions de genres ne correspondent pas à ce qu'on attend d’elles.
Parce que les lesbiennes sont encore les laissées pour compte des campagnes de prévention sexuelles. Parce que la PMA n’est pas ouvertes à toutes. Parce que la discrimination à l’embauche existe toujours.
Parce que les violences sexuelles envers les lesbiennes sont encore et toujours une réalité.
Parce qu’être une lesbienne out peut encore mettre en danger physique, social, économique.
Parce que dans certaines parties du monde, on veut nous tuer parce que nous sommes lesbiennes.
Parce que nos identités sont multiples, nos discriminations le sont tout autant."
Dans une société dite civilisé, les actes : lesbophobes, transphobes, homophobes, le racisme, ne devraient plus avoir lieu.
La tolérance et l’acceptation des autres, l’égalité, la diversité sont essentielle pour l’humanité.
Il est toujours plus facile de rejeter ou persécuter , ne voulant pas écouter celui qui est différent, pourtant la « différence » « la haine de l’autre » est quelque chose (une notion) créé par l’Homme, tout être est différent et est unique, ce qui fait la diversité du monde et non la norme lisse que l’on a voulu imposer.
Le Lesbotruck+ mène différentes actions tout au long de l'année:
Organisation du char lesbien de la Marche des Fiertés de Paris
- Char de visibilité des diversités lesbiennes.
- Cortège de rassemblement où de multiples associations sont invitées.
Visibilité culturelle lesbienne
- Concerts
- expositions
- soirées
- réalisation d'un fanzine bi annuel
Militantisme non partisan
- présence aux manifestations valorisant et demandant des droits pour les personnes LGBT+ et les femmes.
....
Lesbotruck+ est ouvert à toutes sans distinction de parcours, d’origines sociales, ethniques, de choix cultuels.
Energies magazine parle du livre #mamamanàmoi , et le met en avant dans lecture de saison page 60 du numéro 46 printemps 2018.
Energies le mag des arts énergétiques, la santé au naturelle, bien être.Coaching, détox, psycho, phytothérapie, Médecines Traditionnelles Chinoises, mentalisme… Énergies est un magazine donnant toutes les clés pour se réinventer au quotidien !
Aujourd'hui partons à la rencontre d’ Etienne Mérali:
auteur, interprète, compositeur français, à l'occasion de la sortie de son album " Mon île d'Amour".
Bonjour Etienne, j'aimerai que tu me parles de toi, ton univers, de ta musique.
Comment t'es venu l'idée de cet album?
Cette album a été influencé par la demande régulière des personnes qui me suivent depuis des années.
Mon fils compositeur, m’a donc proposé de réaliser cet album et d’en composer les musiques.
Pourquoi ce nom "mon ile d'amour"?
Mon Ile d’amour vient d’un mélange savoureux de l’ile saint louis et de la presqu’ile de Quiberon, mes refuges !
De quoi ça parle? Quel message veux tu faire passer?
Les sujets viennent après 4 ans d’écriture plongé au plus bas sentimentalement et une sorte de bilan après une vie folle, heureuse à 300 kms heure puis le vide.
Comment c'est passer la production, concrétisation de cet album? Des musiciens ont collaboré avec toi?
Une auto production accompagnée de personnes qui croient en moi.
Petite équipe soudée, mon fils pianiste et compositeur, Damien Gérard, mon guitariste et arrangeur, un basiste et un batteur.
Enregistrement de base dans notre studio puis mixage et mastering en studio parisien pendant 3 semaines.
Toute ma communication a été confiée à une équipe spécialisée.
Nous avons d’abord sorti deux titres avec clip puis l’album le 15 janvier.
Le troisième extrait de l’album arrive le 19 mars sur les plateformes et le clip est arrivé en avant-première.
Des dates de concerts?
Nous sommes en répétition pour commencer des petits concerts live.
Des propositions arrivent mais rien de déterminé car je ne veux pas me précipiter, je suis trop exigeant et préfère prendre mon temps pour offrir les choses à ma façon.
Ou peut on trouver ton album?
Mon album est disponible sur mon site internet pour le coté physique
Déculottés parle du livre et l'oeuvre " les curiosités érotiques et bdsm " de Florence Jacquet ( alias artsflorence).
Un ouvrage inclassable: " dont la démarche est originale, presque gourmande, c’est le déroulement créatif de sa pensée."
Résolument féministe et engagé. un livre différent ne laissant pas indifférent.
"Florence Jacquet, à travers la mise en scène d’expériences personnelles BDSM, de sa propre personnalité et fantasmagorie, transmet un message universel de tolérance, sur fond de féminisme, et fait preuve d’une ouverture d’esprit sensuelle notable qu’il fait bon partager."
UNION Magazine sélectionne et parle d' artsflorence (Florence Jacquet) et de son dernier ouvrage " les curiosités érotiques et bdsm de florence ".
Union le magazine numéro 1 de charme français, créé en 1972. Spécialiste de l'érotisme et d'informations sur la sexualité, mensuel lu par plus de 600 000 lecteurs en format papier, union c'est aussi un site: http://www.union.fr/
Pleine page pour les curiosités érotiques dans union magazine janv 2018.